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BIOGRAPHIE
Né le 30 janvier 1984 à Kinshasa, capitale de l’ex-Zaïre et de l’actuelle République démocratique du Congo (RDC) sous le régime dictatorial du Maréchal Mobutu, Tito Biteketa est un entrepreneur culturel d’origine congolaise. Issu de l’Institut National des Arts (INA) de Kinshasa, il est basé à Stockholm en Suède depuis 2018. Il a effectué une formation en management d’évènements innovante chez B Group AB, l’une des plus importantes structures de formation professionelle de l’industrie créative en Scandinavie, plus spéci-fiquement en Suède et au Danemark. Tito possède des connaissances sur la culture et les champs d’intérêts des des jeunes en général. Son expertise se situe tout particulièrement dans la culture hip hop.
Très jeune, Tito se laisse influencer par la vague de la culture hip hop s’emparant des aînés de son quar-tier, dans les communes de Barumbu et de Kinshasa (banlieues de la capitale congolaise). Vers la fin des années 80, durant lesquelles émergeront des figures importantes de la scène urbaine kinoise telles que DJ Brown, Général Funk (chroniqueur de l’émission Club Funky, première émission hip hop en RD.Congo), Jules Badel, Cheikh Man, Bebson de la Rue, Jean-Michel Lanku, Les Sans Abri, Bawuta Kin, Lexxus Legal (ex-membre du groupe Pensée Nègre Brut), Tito se familiarise avec les oeuvres de ces ar-tistes importants et s’impregne du milieu urbain. Il fera une brève incursion dans le rap sans toutefois y faire carrière professionelle. D’abord sous l’égide du Cheikh Man à la fin des années 90, il passera ensuite par plusieurs autres groupes et collectifs de rap, où il sera accompagné de son ami d’enfance Mylix, ainsi que d’autres artistes congolais, tels qu’Ultra-Man « Patrick Baka » (ex-membre de Sans Abri, décédé en 2017), DJ Larage, FB One, Boomanizé ou encore Inspekta Oxykhrom. Le début des années 2000 aura été un moment marquant pour lui, étant en quête d’un mentor et visant le développement de son potentiel personnel, étant alors un jeune en pleine construction de soi.
Constatant le grand manque de modèles positifs et de leaders chez les jeunes – de même qu’un manque d’accompagnement flagrant des jeunes souhaitant s’épanouir dans le milieu artistique – il choisit son cheval de bataille : les jeunes. Il lui vient alors l’idée de créer Free Expression DRC en juillet 2010 avec Blaise Nalwango et Cédrick Sheriya, co-fondateurs du projet. Cette association culturelle avait comme objectif principal le management de jeunes talents congolais.
PARCOURS
En 2012, il travaille aux cotés de l’artiste plasticien congolais Aicha Muteba pendant les préparatifs de la 3e édition de la visite organisée par l’Atelier Lumineux, puis en 2013 il sera responsable des communications du festival Jeunes Talents en Milieu Scolaire, une initiative de l’artiste polyvalent Blanchi Lusilao, égale-ment diplômé de l’INA en art dramatique. L’édition devra malheureusement être annulée pour des rai-sons hors du contrôle de l’équipe organisatrice.
En 2015, il participe au retour sur scène du mythique groupe de rumba congolaise le « Bakolo Miziki » créé en 1948, disloqué et rebaptisé vers 2015 « Rezonans Bakolo Miziki ». Tito y jouera alors le rôle du chargé des communications et des relations publiques. Il sera par la suite contacté pour jumeler deux casquettes simultanément : celle d’assistant chargé de production Team Kinshasa dans l’album « 64 bits & Mala-chite » du rapeur belgo-congolais Baloji et celle d’assistant chargé de production à la 9e édition du festival Jazz Kif de Kinshasa, l’un des plus grands festivals des musiques du monde de la RDC et de la sous-région.
En 2016, Tito s’envole vers la ville de Goma, dans l’Est de la RDC, où il cumulera encore divers rôles dans plusieurs événements : responsable de presse et des communications lors de la 3e édition du « Goma Fashion Show » organisé par Kivu Nuru ; responsable des ateliers sur le travail vocal, la gestion artistique, la guitare et la création musicale dans le cadre du Amani Festival, le plus important festival de musique de la région ; puis responsable des ateliers à la 11e édition du Congo International Film Festival (CIFF) orga-nisé par Yolé Africa!. Fascinée par son parcours, la fondatrice du United World Colleges DRC, une organi-sation internationale oeuvrant en éducation, lui proposera d’installer une antenne de ladite organisation à Goma. Il en deviendra donc le point focal, s’assurant de promouvoir sans relâche la culture et l’éducation, qui vont de paire.
Il effectuera un retour à Kinshasa où il assurera le poste d’assistant en charge de production pour la 10e édition du festival Jazz Kif.
En 2017 il déménage à Niamey, au Niger, où il travaillera comme directeur de communication et assistant de production à la 3e édition du festival Sahel Hip Hop & Musiques du monde, et sera invité à Rabat, au Maroc, pour l’édition 2017 du Visa For Music, l’un des plus importants festivals de musique de l’Afrique et du Moyen-Orient, en qualité de professionnel de l’industrie musicale africaine.
Il participe en 2018 avec le slameur congolais Peter Komodua – l’un des précurseurs du mouvement de slam en RDC – à la création de Slam House, un mini-festival de slam itinérant s’organisant de maison en maison dans le but de proliférer la poésie urbaine dans la capitale congolaise.
En novembre 2021 il participe en qualité d’acteur culturel à l’élaboration des recommandations dans le cadre de l’atelier AMPLIFY- SAMTAL de Stockholm, offrant un espace de dialogue sur le rôle de la culture dans l'avenir du projet européen. L’échange visait à assurer un dialogue permanent sur la façon dont le futur de l’Europe est envisagé. L’événement était organisé par Intercult et Europa Direkt Stockholm, en collaboration avec Trans Europe Halles, Subtopia, Blivande, Smart Coop, Fanzingo, Medborgarskolan et The Good Talents. Les résultats issus de cet atelier ont été compilés dans une liste de propositions pu-bliées dans la plate-forme publique Conférence sur l'avenir de l'Europe (CoEF) et font partie d'un en-semble de recommandations ayant été envoyées directement au Parlement européen via le réseau pa-neuropéen Culture Action Europe (CAE).
PROJET
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